Macky Sall n’est-il pas sur le sentier des poubelles de l’histoire de son pays ?
Le regretté Général Mathieu Kérékou a raison de dire qu’il faut savoir quitter les choses avant que les choses ne vous quittent. Le peuple sénégalais qui dans les années 2011 avait cru en la vision politique de Macky Sall ne se retrouverait plus à travers les ambitions politiques de ce dernier. Or Amadou Hampâté Bâ disait que le pouvoir, c’est comme l’alcool. Dès le premier verre, on est tout comme un agneau et après le deuxième, on est redoutable comme si on avait mangé du lion. Après le troisième verre, l’on devient incontrôlable pis, on est craint et détesté par son peuple.
Le feuilleton judiciaire qui a abouti à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour un fait qui n’était pas prévu dans son dossier pour lequel il est poursuivi pénalement met à nu les limites de la justice sénégalaise face à l’État de droit. L’imitation du fameux scénario exécuté par une certaine Nafissatou Diallo à une certaine époque aux Etats Unis contre Dominique Strauss-Kahn pour empêcher ce dernier d’être candidat à l’élection présidentielle en son temps n’a pas marché avec Adji Sarr qui a accusé Ousmane Sonko d’une histoire de viol. Il est bien vrai qu’en cas de perte de boussole et d’idéologie, tout phénomène tend toujours vers son contraire. Mais Macky Sall qui a empêché Me Abdoulaye Wade de faire un troisième mandat au Sénégal est en train de faire quoi actuellement ? Il est bien vrai que rien n’est mauvais mais tout dépend de la position que l’on occupe. Est-il fier de ce qui se passe dans son pays actuellement ?
À l’investiture du nouveau président Nigerian qu’elles étaient ses émotions, car il a vu un Général quitté le pouvoir selon les normes constitutionnelles de son pays. Ce que les Léopold Sedar Senghor, Aboudou Diouf les Wade ont mis des années pour construire sont en train d’être détruits à cause de l’homme qui ignore les limites des son mandat à la tête de son pays. C’est vraiment dommage pour l’Afrique.