Situation politique tendue au Sénégal : Où sont passées la CEDEAO et l’Union Africaine ?

La solidarité dans certains continents face aux barbaries doit faire école en Afrique. Le lavage de cerveau des élites intellectuelles africaines constitue la principale raison des déviances qui s’observent dans la gouvernance des États. L’Elite qui a mis de côté la manière de vivre africaine tout en imposant la copie collée du mode de vie occidental se perd dans la pratique des directives qu’elle même a imposées à tout un peuple qui avait sa manière de vivre dans la société sans atrocités. Ce qui s’observe actuellement au Sénégal constitue une honte pour tout le continent. Peut-on encore parler de soulèvement pour motif de troisième mandat au Sénégal?

À qui imputer la responsabilité pénale de tous ces morts qui s’observent dans ce pays de Cheikh Anta Diop? À cause des ambitions démesurées d’un seul individu, le Sénégal perd ses dignes fils. Alors qu’il a été très souvent dit que la justice est le dernier recours de la population, au vu du fameux verdict contre Ousmane Sonko, peut-on encore faire confiance à cette justice? Les auteurs de ce désordre judiciaire doivent savoir que la prison de sa propre conscience est plus pénible que la prison infligée à un coupable à la suite d’un jugement. Face à ces dérives, où sont passées la CEDEAO et l’Union Africaine?

Ces institutions continentales qui devraient mettre de l’ordre dans la gouvernance des États en cas de déviances sont toujours absentes lorsque les peuples sont en difficultés. Mais si c’est pour se livrer à des jeux de coursiers dans des dossiers qui ne concernent en rien le continent, les émissaires de ces institutions se mobilisent. Le cas du plaidoyer pour la farine de blé en Russie et en Ukraine en dit long. Depuis le début de cette crise au Sénégal, la CEDEAO et l’Union Africaine n’ont pas encore pris une position pour mettre fin au désordre mis à part des communiqués habituels, mais elles laissent jouer à l’avantage de qui, je ne saurais le dire.

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